Insulaire – solitudes partagées  ; Duo pour un danseur et un musicien

« Ce sont deux individus sur un plateau, l’un est danseur, l’autre musicien. Un corps gestuel, un corps sonore. Chacun est sur son îlot et trace son espace, pose son univers. Ils inscrivent leur monde, leur identité, leur personnalité. Le danseur trace, parcours, mesure, se déploie avec lenteur et énergie. Explore sa nature animale, végétale, aérienne, terrienne. Construit sa danse dans un espace limité et illimité. Le musicien joue du trombone comme prolongement de sa voix, de son corps. Instrument visuel solaire et tellurique, il joue de sa finesse, sa puissance, sa sensualité, sa virilité. Même si chacun vit dans son monde ils se perçoivent ou s’ignorent. Ils s’observent, se croisent, se provoquent. Ils confrontent leurs univers, leurs matières, leurs énergies. L’émulation augmente l’intensité du jeu. De leur solitude naît des silences de la présence de l’écoute. Ils sont faits de souffle, de gestes, de sons, de mots, de musique, de danse. Il y a de la gravité et de la légèreté dans ces solitudes partagées. »

 

Ce projet s’inscrit dans la continuité de la démarche artistique de la Compagnie Astragale à savoir l’interdisciplinarité et la relation entre le sonore et le visuel. Pour « Vision » (création 2014 composée de la même équipe), le point de départ était l’architecture, l’extérieur et la relation au mouvement. Avec « Insulaire », il s’agit, cette fois-ci, de partir de la matière musicale et corporelle qui s’inscrivent sur le thème du solo et de l’interaction. Plutôt que de s’appuyer sur l’espace extérieur, nous développons un monde intérieur plus proche de la sensibilité de chacun et de son architecture interne.

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